Bienvenue sur ce site d'information sans but lucratif, consacré aux années 60, à son environnement, à sa musique, à ses amplis, ses guitares et aux groupes anciens et actuels qui perpétuent cette magie des sixties ! comment faire pour....... : joindre le webmaster utiliser ce lien ...... : ajouter ce site à vos favoris d'un simple clic sur ce lien !
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les anciens groupes instrumentaux des années 60
avec la galerie photo de nos premiers groupes ! Je vous parle d'un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître ... ! Cette musique nouvelle que nous découvrions à l'aube des années 60, d'abord le rock, puis le twist, le madison, puis la variété française avec la vague yéyé, était faite par des jeunes et pour des jeunes. L'identification à ces jeunes vedettes qui deviennent des "idoles", était forte car nous avions presque leur âge. Alors nous avons souvent constitué notre premier groupe avec un copain d'école ou un voisin de palier ou de quartier. Le problème principal qui se posait était de se procurer l'une de ces guitares vue sur les pochettes de disques. L'argent de poche était souvent rare à cette époque, alors on commençait souvent avec une simple guitare sèche, ou on en bricolait une avec des moyens de fortune. Les plus chanceux d'entres nous qui pouvaient s'acheter une véritable guitare évidemment pas trop chère "d'entrée ou de bas de gamme" comme on dit aujourd'hui, optaient pour Egmond, Fasan, Hofner, Klira ou Eko. Et ces instruments pourtant pas très performants faisaient notre fierté car les marques américaines étaient inabordables ! Une fois qu'on avait appris les rudiments de la guitare, il fallait penser à l'amplificateur car, contrairement à ce que certains d'entres-nous pensaient, les guitares électriques ne se branchaient pas sur une prise de courant ! L'ampli était généralement plus cher, et alors là encore c'était le système D. Nous n'avions souvent qu'un matériel de fortune souvent bricolé avec l'aide des parents. Les premiers amplis étaient souvent issus de kits Recta, Cibot, Merlaud, dont nous regardions la pub sur "Radio Plans" ou "le Haut-Parleur". Ils étaient accompagnés de baffles "faits maison", souvent de grande taille car les seuls schémas disponibles étaient ceux de type "bass réflex" à grand volume interne ! Et finalement ces systèmes tout lampes (car le transistor n'en était qu'à ses balbutiements) donnaient un son chaud et agréable à écouter. La plupart de nos groupes disparurent pour cause de service militaire, et entrée dans la vie professionnelle et familiale. Mais c'est ce terreau de musiciens qui alimenta le rock et la variété Française pour plusieurs décennies. Ne vous y trompez pas, certains membres des groupes ci-dessous sont devenus de vrais professionnels ! Cette page à beaucoup de succès, et grâce à votre adresse mail qui figure à la fin de chaque rubrique, plusieurs copains musiciens se sont retrouvés après s'être perdu de vue, pendant quarante ans .... je vous laisse imaginer leur joie ! Alors si vous avez fait partie d'un groupe dans les années 60, cette page est la vôtre et venez nous rejoindre. Envoyez-moi vos photos, accompagnées d'un bref historique de votre groupe, (date de création ... et de fin..., ville de rattachement, nom des musiciens, avec la description du matériel, guitares amplis, concerts, etc...). Elles viendront enrichir cette galerie ! |
Les 421 (Grasse) |
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La création des 421 remonte à l'année 1960 à Grasse (Alpes-Maritimes), dans le quartier « Saint Jacques", où le groupe se constitue entre trois copains d’école, Bernard
Belliardo (ampli Garen 25 w.),
qui est accordéoniste depuis l’âge de 5 ans, Jean Pierre Rouvier (guitare)
et Jacques Carletto (batteur). |
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De retour sur la côte d'azur, les
galas, concerts et bals se succédaient dans les plus grands palaces de la
côte, et les soirées privées dans les villas. photos, texte et contact Daniel Havy : daniel-havy@orange.fr |
Les Albatros (Lorient) |
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Le groupe est composé au début de Patrick Le Gouic (1947) clarinette et « clavier » Bontempi...(à l'origine de la création du groupe en juillet 1963), de Jean-Pierre le Canderff (1946) saxophone & clarinette, de Gilbert Le Canderff (1948) à la batterie, et votre serviteur, Alain Le Guéhennec (1946) à la guitare rythmique. Nos noms respectifs indiquent clairement dans quelle belle région nos sévissions...(Lorient...) Rencontre sur les bancs du lycée, et premières répétitions dans un garage, avec le vieux poste à lampes des parents pour ampli, et un plat à tarte et deux couteaux pour batterie !!! Dans les premiers mois de 1964, le « matos » est plus élaboré et le répertoire aussi. Nous devons (la mort dans l'âme) nous séparer de Patrick, excellent garçon au demeurant, mais qui était à la musique ce qu'est à peu près Philippe Bouvard au saut à la perche ! Il est remplacé par Jean-Paul Le Roscoët (1947) trompette. J'étais le seul « autodidacte musical » dans cette affaire, tous les autres étant issus d'écoles de musique. Nous allons « tourner » dans le Morbihan pendant près de 4 ans...malgré les services militaires respectifs, les études...comme tout le monde. Pour ma part, j'étais Boulevard Victor au Ministère de l'Air, et pouvais rentrer tous les week-ends. Nous nous produisions dans des « galas » (nom de l'époque), dans des soirées de jeunes, et surtout dans des bals. Le répertoire n'était pas franchement « Shadows », à mon grand dam, mais ce type d'activité est très formateur car nous jouions pratiquement de tout, à la demande souvent du public. Nous nous sommes adjoint, vers la fin, un jeune accordéoniste (Gildas Le Montagner) qui venait épisodiquement, notamment aux soirées de réveillons (21h00-06h00 dur, dur !!!) En novembre 1965, nous avons enregistré un « 45 Tours » (300 exemplaires quand même, vendus çà et là au cours des soirées) C'est un super souvenir. Malheureusement, l'enregistrement ne fût pas tout à fait peaufiné par la maison de disque, (pour cause de dépôt de bilan en cours) et le résultat sonore s'en ressent plutôt. Ce disque est la seule fois où nous avons eu recours à un bassiste...Curieux, non ? D'autant qu'on ne l'entend pas vraiment !!! Autres superbes souvenirs : en 1965, au cinéma le Rex de Lorient, nous avons assuré la première partie des « Fantômes », et quelques mois après des « Missiles » avec leur « Sacré Dollar ». Le bassiste des Fantômes (aujourd'hui disparu) avait assumé la soirée avec le poignet gauche dans le plâtre...C'est la première fois que je voyais une Strat de près (celle de Dean Noton). Ensuite, comme tout le monde...les mariages, études, vies professionnelles de chacun ont eut raison de notre belle aventure. Patrick ? Perdu de vue (dans la région de Grenoble, je crois) Gilbert ? Perdu de vue (dans le région Nantaise). Jean-Paul ? Perdu de vue (après une carrière dans la Musique de l'Air). Seul subsiste Jean-Pierre que je rencontre de temps à autre depuis mon retour en Bretagne. Il donne des cours de musique et joue dans le fameux « Lorient Big Band » avec des tournées internationales. Pour ma part, j'ai joué du « Shads » dans mon coin pendant des années (pas trop le choix...) et appartient désormais à un groupe totalement « Shadows » depuis le début 2009, pour mon plus grand bonheur. Mais quels merveilleux souvenirs !!! photos, texte et contact Alain Le Guéhennec : aleg1@wanadoo.fr |
Les Ambassadeurs (La Plaine Saint-Denis) |
Nous sommes en 1962 et deux copains, Pierre Salkazanov et Michel Pépion prennent ensemble des cours de guitare chez le même professeur. Ils décident de former un groupe musical pour jouer une musique nouvelle qu'ils viennent de découvrir : celle des Shadows. Michel est en apprentissage à la Snecma et n'a aucun mal à convaincre un autre apprenti, Michel Sarrazin à se joindre au groupe comme bassiste. Un voisin de Michel, Jean Pierre Josse va se mettre à la batterie et le groupe est donc constitué. Le groupe va s'équiper progressivement : Michel le soliste avec une Hopf "saturn" et un ampli "Stimer 18 w", puis un peu plus tard avec une Gibson SG" rachetée à son copain Gilloux, et un ampli "Garen 25 w". Pour Pierre le rythmique, ce sera une Egmond "solid7", et pour Michel le bassiste, une basse de fabrication "maison" avec un "RV bass". Un peu plus tard les Ambassadeurs seront rejoints par un clavier, puis en 64/65 par un chanteur guitariste qui permettra d'élargir le répertoire vers la pop anglaise du Spencer Davis Group qui était à la mode. Après quelques concerts dans la région parisienne, le groupe se séparera en 1967, à cause du départ de certains membres pour le service national.
photos et contact Michel Pépion : michel.pepion307@orange.fr |
Les Anges Noirs (Lyon) |
C'est en 1962 que deux copains d'école Marc Keser et Robert Barnoin tous deux guitaristes, décident de former un groupe et recrutent pour celà Michel Meunier qui tiendra la basse et Michel Ghisoni qui sera le batteur. Le groupe est équipé au départ d'une Eko 400 "Ekomaster", qui sera remplacée par une Höfner vinyle dorée 3 micros pour Marc le soliste, d'une Egmond lucky7 pour Robert qui récupèrera l'Eko 400, d'une basse Framus, et d'une batterie Asba. L'amplificateur que l'on aperçoit sur les photos était un modèle tout lampes, qui avait été fabriqué par un artisan et qui incluait une chambre d'échos "Echolette". Les trois musiciens étaient tous branchés sur cet ampli unique.en son genre ! |
Au mois de mai 1963, ils participeront à l'émission "Radio Parade" aux cotés de "Billy Bridge". Il faut dire qu'en ce début d'année 1963, le groupe change de matériel et s'équipe sérieusement. Il est le premier sur Lyon à avoir une Fender Jazzmaster achetée chez Fontana passage de l'Argues, et une Stratocaster achetée rue d'Algérie chez Guillard Musique ! |
The Blue Stars (Nanterre) |
J'ai connu le groupe en formation par le biais d'un électricien qui bossait dans une cablerie de Nanterre où j'étais jeune cariste.... Il leur avait trouvé un local dans une vieille usine. Le groupe m'a adopté rapidement et nous étions deux guitares rythmiques ce qui était bien dans les morceaux lents pour caser des arpèges et l'autre tapait le rythme. Le groupe était composé de Yvon au solo, Georges et Michel à la rythmique, d'André à la basse et de Jacky à la batterie. Nous avons surtout joué du "Shadows" et quelques morceaux d'Yvon spécifique au groupe. Nous faisions des prestations en région Parisienne. Nous avions un tourneur et une grosse américaine avec chauffeur ! Comme nous n'avions pas de téléphone à domicile, c'est chez le marchand de charbon près de chez D.D. le bassiste que les "commandes" arrivaient. Nous avons participé à des concours de haut niveau et avons été plusieurs fois finalistes, ce qui fait que nous nous sommes retrouvés en première partie d'un gala de "Cloclo" à St Ouen, et Jacques Brel en matinée, c'était a Yvry ou Vitry, je ne sais plus. Enfin nous avons participé à la finale de la guitare d'or à l'Olympia : je pense que c'était vers avril 1964 ? C'était émouvant ! ... avant d'entrer en scéne il y avait un technicien qui dessoudait les jacks non conformes aux amplis prétés par Paul Beusher et il soudait sur les grattes les bons jacks ! Petite anecdote : Jacky le batteur tenait a faire un vrai solo de batterie... en douce on s'est mis d'accord et le jour venu il attaque son solo et nous on pose les grattes et on descend dans la salle ...le Jacky a fait plusieurs rappel sur son matos... et enfin nous sommes remontés et hop c'est reparti ... Le groupe s'est éteint de lui même lorsque Yvon a été appellé sous les drapeaux. Moi j'étais libre car j'avais devancé l'appel en 1960. Texte, photos et contact Michel : qvovadis2@wanadoo.fr |
The Brian's group (Menton) |
Ce groupe originaire de Menton a été formé en 1966, avec Michel Cerro au chant, clavier et guitare, Alain Cupif à la guitare rythmique et Harmonica, Jean Claude Perrin à la basse et Jean Marie Mariani à la batterie. |
Les Captivants puis les Médiums (Villeneuve D'Ascq) |
Le groupe a été créé
en 1963 dans la région Lilloise (Flers Sart, actuellement Villeneuve d’Ascq). Il y avait
à la basse Jean-Charles Oudouart (basse Kent et ampli Garen), à l’accompagnement
Serge Saint Martin (guitare Kent et ampli Garen), à la batterie Guy Leclerc,
solo et chant Serge Lecointe (guitare Star et ampli
Garen). Le groupe qui jouait le répertoire des Chats sauvages, des Chaussettes noires, et de Johnny, a fait de nombreux galas dans la région de Roubaix et Tourcoing, jusqu’au départ à l’armée de
Serge en 1965. |
Les Castors (Dunkerque) |
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"Les castors" sont un groupe originaire de la région de Dunkerque, qui se forme en 1962 entre quelques copains fréquentant le "Cercle Ste germaine" situé près de l'église St-Pierre à Coudekerque. Il est composé d'Yves Delpierre à la guitare solo, Philippe Delporte à la guitare rythmique, Bernard Spiliaert à la basse, et Francis Picavet à la batterie. Ils donnent leur premier concert en mai 62, puis vont participer à de nombreux festivals, concours d'orchestres et vont remporter plusieurs coupes. En octobre 1963, avec le chanteur Gilles Jolissaint dit "Willy Morgan" le groupe monte à Paris pour enregistrer son premier 45 trs sous le label Pacific. Le disque comprend quatre titres, dont une composition du guitariste Philippe Delporte "Fuguendo". En mai 1964, le groupe passe au tremplin du mythique "Golf Drouot" à Paris ! Au fil du temps, la composition du groupe connait quelques changements avec l'arrivée de Richard Simon au chant, d'Albert Le Duizet à la basse, de Jean Louis Blanchet à la batterie, de Bernard Baelen au clavier, de Michel Calcoen au saxophone. Vers la fin des années 60 et jusqu'en 1972, le groupe va faire un nombre impressionnant de concerts et de bals dans la région Bretonne où il acquiert une notoriété certaine. En aout 72 à Rennes, ils vont faire la première partie du spectacle de Johnny Hallyday en remplacement du groupe Ange ! Après diverses séparations, recomposition notamment sous le nom de "Modus Vivendi" qui n'obtiendra pas le succès escompté, le groupe se séparera avant la fin des années 70, après dix sept ans de carrière, ce qui est quand même suffisamment rare à cette époque, pour mériter d'être souligné ! Vous trouverez plus de renseignements et de photos sur ce groupe, et même sur beaucoup d'autres groupes, sur ces sites : http://histoiresdebals.musicblog.fr et http://home.nordnet.fr/~gbally/60_s/pages/castors.htm photos texte et contact Philippe Delporte : phil.delporte@free.fr |
Les City Boys (Mézin) |
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Ce groupe s'est formé en 1960 entre des jeunes fréquentant le patronage de LA CITE à Mézin (47), d'ou leur nom "les City Boys". Leur but était d'animer des kermesses, mariages, etc.... (photo de gauche). L'intégration des guitares dans la formation dès 1962, leur permis d'affirmer leur succès en proposant dans les fêtes et bals, un répertoire de variété, rock'n'roll, Shadows, Pinf Floyd, etc... Sous l'impulsion de leur leader Jack Henri, qui n'hésitait pas à démarcher les comités des fêtes, ils firent jusqu'à 47 prestations dans la même année ! (La nuit du ski à Arreau, les fêtes de Guchen, le grand prix de la tomate à Marmande et plein d'autres...). Ce groupe qui fonctionnera jusqu'en 1970, était composé (photo de droite) de Jean Villecroix à la guitare solo, Gérard Tercero à l'accordéon, Pierre Landié à la batterie, Raymond Poeyto à la guitare rythmique ou à la basse, Jack Henri Soumère au saxophone. Sauf Pierre Landié, tous ont fait de la musique leur métier, et citons particulièrement Jack Henri Soumère qui s'est illustré dans la production de spectacles, ainsi que dans la direction d'établissements tels que l'Opéra Paris-Sud à Massy, le théatre de Longjumeau, le théatre Mogador à Paris. photos et contact Pierre Landié : landiepierre@wanadoo.fr |
Les Comet's (Segré) |
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Les Cordes d'Argent (Reims) |
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Les Cyclones (Sarrebourg) |
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Rien à voir avec "El Toro et les Cyclones"... Après des débuts modestes en 1961 (en haut à gauche), mais déjà le look costards/cravates, notre groupe frappe un grand coup en 1965 avec un matériel au top ! Les grattes strat/mustang/précision, amplis Bandmaster et Bassman et un orgue Farfisa. (photo en bas à gauche) Pour la petite histoire, c'est mon père menuisier qui gagnait 1000 F par mois, qui a contracté un crédit pour acheter ma guitare 2200 F, et les deux amplis à raison de 2500 F chacun ....!Dur dur !!!!!!!!! La chanteuse Shannon SMITH était Américo/Canadienne, fille d'une Canadienne et d'un Texan qui gérait les clubs de boys sur la base Américaine de Phalsbourg Air Base ( base de l'OTAN ). A ce titre, il nous faisait jouer dans les quatre clubs de la base aussi souvent que possible. Sur la photo du disque, il y a la date 2003...car j'ai fais un CD avec le 45 trs. J'ai joué avec le goupe de Metz "LEGEND", çà "shadows" sec en Lorraine, qu'on se le dise ...!
texte photos et contact Bertrand Krieger : krieger.bertrand@live.fr |
Les Daltons (Clermont-Ferrand) |
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En 1963, une bande de copains gratte de la guitare dans les garages et au foyer du lycée… Avec Jacky (Jacques Lacroix) qui avait une Kent et un ampli RV nous séchions les cours pour faire de la musique, accompagnés à la batterie par Bernard, le frère de Jacky. Je (Christian Bernard) jouais de la "basse" sur une six cordes fabriquée par mon père, les micros étant bricolés à partir des aimants de fermeture du placard de la cuisine … ça marchait ! J'avais fabriqué aussi mon ampli : un ST15 Sonor de chez Cibot Radio, avec un haut-parleur rouge spécial guitare de chez Audax … le must … ! On travaillait surtout le rock traditionnel avec les standards bien connus, mais aussi des morceaux du répertoire des Stones et des Beattles. En 1964 Bernard Teyssier à la guitare rythmique (une belle Royal de Major Conn et un ampli Cibot) et au chant, ainsi que Gérard Rousseau à l'harmonica se joignent à nous. Le répertoire s'élargit, avec des morceaux de Dylan, de Trini Lopez, et du folk américain. Commence alors une longue série de "concerts", en fait des booms de copains dans les caves du centre ville, des fêtes de quartier le dimanche après midi, et des passages en "attraction" dans les bals (mon père m'avait entre temps fabriqué un vraie basse avec manche en aluminium …). En 1968, après le départ de Bernard Teyssier et de Gérard Rousseau, le groupe prendra le nom de SHADD et s'adjoindra Bernard Trinquart à l'orgue Hammond et trombone, Patrick Rapp au saxophone, et Bernard Duchet à la trompette, et j'avais pour ma part enfin acheté la Fender Precision Bass tant convoitée. Le répertoire s'élargit au Rhythm and blues (Otis Redding, WilsonPickett …) et ce fut un nouveau départ. Nous continuions à nous produire dans les quinzaines commerciales et des animations d'évènements (c'est sur une de ces animations que nous avons rencontré notre ami René Giner, immense musicien récemment décédé). Très vite, pour des raisons financières, nous avons évolué vers le bal, où la plupart d'entre nous avons fait une belle carrière. Texte, photos et contact Christian Bernard : acoustic-concept@wanadoo.fr |
The Falcon's (Sarreguemine) |
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N.B.: Ce groupe à la carrière particulièrement bien fournie, s'est reconstitué en 2004 et continue à se produire pour le plus grand plaisir de tous. Il dispose également d'un site internet très bien fait sur lequel vous pourrez retrouver toute l'actualité de cette formation, les concerts, la présentation des musiciens et bien entendu l'historique dont il n'est reproduit ici qu'un bref résumé, avec l'aimable autorisation de Roger Jourdain que je remercie pour ces très beaux souvenirs. L'histoire complète du groupe avait fait l'objet d'un article très détaillé de Thierry Liesenfeld dans le journal "le Club des années 60", et que je vous invite à retrouver dans son intégralité sur le site des FALCON'S : http://www.falcons.fr Texte, photos et contact : rogerjourdain@wanadoo.fr |
Les Flaneurs (Paris) |
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Ce groupe créé à l’initiative d’anciens VICOMTES, vit le jour
en 1964 et enregistra un 45 tours chez BEL AIR en 1965. Des Vicomtes restaient
Claude VANZINI (bassiste), Claude NICLOT (eh oui, le papa de Vincent Niclot
vedette du Roi soleil) sax et moi-même, Alain ROBIN à la trompette et au chant.
Texte photos et contact Alain Robin : alain.robin526@orange.fr |
Les Francs Garçons (Paris) |
En 1965, le groupe composé de Michel HUBERT, Claude
POILVERT, Michel PROUTEAU, Gérard Martin DUPONT, Bernard FEVRE (transfuge des
Flaneurs), Claude VANZINI (transfuge des Flaneurs), Jean VILAIN (photographe qui
réalisa toutes nos pochettes de disque) et moi-même, Alain ROBIN (transfuge des
flaneurs), répéta durant un an au DON CAMILO où M. VERGNE, le patron, en
véritable mécène, nous a nourri chaque jour, les sept musiciens et notre
technicien sono Gilbert ADEN… Chapeau et encore merci. |
Les Garnements (Arles) |
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En attente d'infos
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Les Gentlemans (Nice) |
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Les débuts du groupe les Gentlemans remontent à 1963, où nous avons fait vibrer les jeunes en nous produisant dans un bar-restaurant de quartier, du nom de "Des Cougourdons". De gauche à droite sur la photo, le groupe était composé de Laurent Ghigi dit "Raymond" à la basse, d'Etienne Bommarito dit "Minga" au chant, de Paul Pierini dit "Po-pol" à la rythmique, de Jean-Claude Stancato dit "Tchouca" à la guitare solo, et d'Emile Casimi alias "Dick" à la batterie. Nous étions équipés de simples guitares de bas de gamme Egmond Lucky 7 ou Solid 7 identiques. Les répétitions se faisaient la plupart du temps chez moi, dans ma chambre qui était assez grande. Mais nous répètions également à coté du port de Nice dans une "boite" aujourd'hui disparue "Le Twinty club", ainsi que dans une cave d'un bar également à proximité du port, et puis naturellement au bar "Des Cougourdons", où nous avons fait nos débuts et animé les soirées du samedi, car notre musique était appréciée par le patron qui était lui même joueur de saxo. Nous avons pris un virage superieur avec l'arrivée d'un nouveau soliste du nom de Joseph Vernagalo dit "Jo", aujourd'hui décédé. C'était en 1964 et notre matériel avait changé avec amplis Fender, chambre d'écho, guitares Welson, et Hofnër basse (moi), batterie Ludwig. Notre nouveau leader "Jo" était un virtuose qui n'avait jamais appris la musique, mais qui était trés doué et avec une oreille musicale qui nous avait permis de progresser. Il était impressionnant, et "Le Vol du Bourdon" à la Guitare était pour lui une simple formalité ...! Bref nous avons été "obligé" de suivre. Aprés avoir fait une "ouverture" de spectacle au Théatre de Verdure à Nice où étaient passés en vedette les "Fantômes ", avec beaucoup de répétitions nous avons pû, comme beaucoup de groupes de l'époque, faire des passages dans les fêtes et festins des Alpes Maritimes, animer des mariages, etc. Nous avons par la suite intégré dans le groupe un saxo du surnom de "Archi" (plus revu depuis), mais trés bon musicien. Nous avons, pour une assez longue période joué dans un dancing qui s'appelait "L'escurial" à Nice. Nous intervenions en "extra" le samedi soir et le dimanche à midi. C'était la ruée des jeunes dans ce dancing de personnes "âgées" et ce fut une aventure extra !!!!! J'ai quitté le groupe à regret en 1965, peu avant sa disparition en février 1966. Photos et texte Laurent Ghigi : laurent.ghigi@orange.fr |
Les Golden Players puis Les Slogans |
Le groupe les Golden Players a été formé par un jeune guitariste roubaisien, Francis Delbecque, que j'ai connu en 1964 alors qu'il était bassiste (sur une Framus normale) des Jupiters de Roubaix. A la dissolution de ce groupe, Francis qui était bon chanteur et qui à l'occasion, savait composer quelques morceaux a réuni quelques copains : Gilbert Debusschère à la batterie, Eugène au saxo, j'ai ramené Léonel Hernou comme bassiste (sur une Welson 4 micros normale), et je jouais solo sur une guitare fabriquée par le frère de Francis, menuisier de son état. Francis quant à lui, avait délaissé la partie basse pour utiliser sa Framus de manière plus conventionnelle comme rythmique et se mettre au chant..! J'avais acheté 400 Frs ma Welson rouge 2 micros à un accordéoniste (dont j'ai oublié le nom...) qui faisait partie du groupe, j'ai dû mettre deux ans à lui payer cette gratte...! Nous répétions dans la menuiserie des parents de Francis. Cette formation marchait cahin caha, on a pourtant gagné un concours d'orchestres (photo de gauche), on a organisé plusieurs bals pour dire de jouer, perdu du pognon, endetté de ce fait la mère de notre copain "imprésario" et un jour Francis a subitement décidé de tout arrêter. J'ai connu Phil à ce moment-là, début 65, grâce à ma petite amie, pardon, fiancée de l'époque (Michèle). J'ai commencé avec Léonel à former "Les Slogans", (photo de droite), on avait un copain qui grattait un peu et composait (lui aussi), mais qui a cessé tout contact avec nous du jour au lendemain... Gilbert avait changé d'orientation, le répertoire pop devenant trop yéyé donc "inconvenant" pour son père, qui menaçait de lui couper les vivres s'il ne se mettait pas au jazz...Et il a cédé...! L'armée a fait le reste...Toujours en contact avec Léonel et Phil (nous ne jouions pas encore ensemble, Phil débutait bien à la guitare), c'est au début du 2° sem 66, un peu avant ma libération en octobre, que nous avons à trois établi les bases d'un groupe orienté Rythm'n Blues, Léo avait parmi ses copains "de la Place de Roubaix" un chanteur à la voix extraordinaire, comme Wilson Pickett dans "Land of 1000 dances", mais qui malheureusement était incapable de chanter en mesure : "Reach out I'll be there" des Four Tops était ma hantise, il reprenait n'importe quand après le roulement de batterie "I'll be there..." Quelle catastrophe.!!! C'était mon grand désespoir car il était évident qu'on ne pouvait avancer correctement dans ces conditions, on s'engueulait fréquemment à cause de cela, il a fini par se faire embaucher par une solide formation RnB qui n'a pu le garder bien longtemps pour la même raison... Phil nous a ramené un bon chanteur, Claude Delporte, pas une voix extraordinaire mais une réelle présence sur scène, capable de presque tout chanter, puis il nous a ramené Patrice Courcelle, son copain de Mouscron (Belgique), qui non seulement chantait juste et en rythme, mais connaissait quasiment par coeur toutes les paroles des morceaux des Beatles, on a trouvé un super organiste Francis Coudyser, un batteur Georges Duquesne enlevé à son groupe de l'époque. Nous étions, avec les Moonlight, les Sunlight et les Mohicans, parmi les meilleurs groupes roubaisiens de l'époque. Le seul groupe à 2 chanteurs, et on avait 4 petites danseuses, vraiment la belle petite formation sympa qui ramenait du monde à chaque prestation. On a même été au coeur d'une discussion où il était question d'accompagner Vigon !!! Sur la photo de droite des Slogans, de G à D debout Francis Coudyser, Moi, Patrick Verette*, Claude Delporte, et assis de G à D : Patrice Courcelle, Philippe Maret, Georges Duquesne. Fin de l'aventure avec le mariage des uns et des autres dont le mien en mai 69... J'ai par la suite fait partie d'un groupe appelé "Vibration" d'Hellemmes lez Lille, puis des "Dalton" d'Armentières, là aussi c'était de jolies formations, compactes et capables de presque tout jouer. En 75 je change de situation familiale, romps mes attaches avec le Nord et la guitare, rencontre à Perpignan en 76 ma femme actuelle (une ch'ti d'Armentières, alors ça, faut l'faire !!!)... Ce n'est qu'en 2002 que je me suis remis à gratter, timidement d'abord après avoir vu un concert de Mark Knopfler, excusez du peu !!! Entretemps, Phil qui était venu habiter près de Montpellier avait pris contact avec moi en 88, mais allez savoir pourquoi, à part quelques rares fois en 14 ans, on ne s'est pas fréquenté jusqu'en début 2003, et depuis...il y a " Why Not ?" Texte photos et contact Christian Fourez : sysinfo@wanadoo.fr |
Graceful Light (Le Raincy) |
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Le groupe se forme en mars 1968, et commence à répéter à la MJC du Raincy (93), avec un répertoire British blues, Pop Music et Chicago blues. Les membres fondateurs de cette formation sont François Guidon au chant et à la guitare, Serge Chauveau à la guitare, Henry Géniaux à la basse, et Jean-+ rançois Curty à la batterie. Le matériel est conséquent : Fender, Vox, Marshal. Le groupe participe à de nombreuses manifestations musicales, festivals, soirées privées dans toute la France. A plusieurs reprises, il remporte le tremplin du Golf Drouot, et pendant l'année 1969 il donnera 59 représentations ! Graceful Light est très apprécié des connaisseurs, grace à la grande culture "blues" du chanteur guitariste. Pour raisons professionnelles, Serge va bientôt quitter le groupe qui va alors tourner quelque temps en trio. Puis c'est François qui décide d'arrêter, quelque peu déçu de l'attitude des patrons de clubs. Mais l'aventure continue avec deux nouveaux musiciens Alain Delhorbe au chant et à la guitare, et Philippe Demailly à la guitare, et un nouveau répertoire plus hard rock, Deep Purple, Led Zeppelin, Black Sabath, etc... Le groupe se séparera définitivement en septembre 1972. Texte, photos et contact Henri Géniaux : henri.geniaux@wanadoo.fr |
Les Inconnus (Albi) |
photos et contact Jacques Cérini : jacquescerini@gmail.com |
Les Infidèles (Nogent S/Marne) |
C'est en 1963, que naît le groupe "Les Infidèles", de la rencontre d'une bande de copains musiciens ayant le même
parcours scolaire au lycée de Nogent-sur-Marne. Jean Michel Amen est à la guitare solo, Pierre Gosselin à la guitare rythmique, Maurice Bizet à la guitare basse, Michel Bernizet à la batterie et Dany Vincent au chant. |
Les Jaguars (Dunkerque) |
A Dunkerque, trois copains décident de monter un groupe : Albert LEDIUZET prendra la guitare, Francis Varey sera à la batterie et Joël YPREUW dont le pseudo est "'Franck Ellis", sera le chanteur du groupe. Ils sont rapidement rejoints par Richard ZOONEKYNDT à la basse et Didier-Patrick BEUDAERT, lequel bien que bassiste dans les Jazz-Partners à l'origine, va prendre le poste vacant de rythmique. Le groupe qui commence à se faire une petite réputation locale notamment grace à la voix chaude du chanteur, va être rapîdement amené à se produire dans les salles du Nord, de la Somme et du Pas-de-Calais. |
Ils participent à des concours et auditions et finissent par être repérés et invités à se produire à l'Olympia de Paris. Ce sera le 3 juin 1961 et Ils vont passer en première partie de Jerry Lee Lewis. La guitare lead sera assurée par Kenny Dalone (à droite sur la photo ci-dessous) qui remplacera pour deux ans Albert appelé sous les drapeaux. Le spectacle présenté par Jacques Martin sera diffusée dans l'émission "Salut les copains". L'année suivante ils seront à nouveau à l'Olympia pour la première partie de Claude CIARI et LES CHAMPIONS. |
A la suite de leurs excellentes prestations, ils vont être pris en main par Georges Aber directeur artistique chez Barclays. Le groupe va alors enregistrer dans les studios "BEL- AIR", un disque de compositions de Kenny Dalonne et d'Alain Marchand (Ne dis pas ça ! - Vous êtes bien désespérantes). Malheureusement le disque sous presse ne sortira pas car le studio fermera ses portes pour raisons financières. On imagine la déception du groupe. Mais sur les conseils de Georges ABER, ils vont passer à plusieurs reprises au temple du rock, le célèbre Golf Drouot dirigé par Henri LEPROUX. A cette occasion ils vont rencontrer la petite-fille de Max LINDER qui va leur demander de réorchestrer une des musiques de film du cinéaste, ce qui fut fait séance tenante ! |
Récupérés par le manager des PYRANHAS - Jack MERVIL - les JAGUARS vont continuer leurs concerts propres, mais aussi entreprendre des tournées de music-hall comme accompagnateurs de divers artistes : Trio MARCELLYS, les ANDREWS, les AGRAM’S, Jean-Paul MAURIC, Pascal le Petit Prince, Adamo, présentés par Armand VICOT. Le 8 avril 1964, au Colisée de Roubaix, ils vont vont participer au Championnat de France de guitare électrique et ils vont gagner le droit d'aller disputer la finale le 14 avril de la même année à l'Olympia ! Peu de temps après le chanteur du groupe Franck Ellis souhaitera arrêter la scène. Texte, photos et contact Didier-Patrick BEUDAERT : dbeudaert@gmail.com |
José SALCY et ses JAM'S (Nice) |
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Au deuxième trimestre 1961, notre premier groupe "Willy Dan et Les Ombres" dont l'histoire est racontée plus bas, venait de perdre son chanteur appelé sous les drapeaux. C'est alors que nous faisons la connaissance en avril 1961, du chanteur José Salcy, qui demeurait chez ses parents au chemin du Vinaigrier, quartier de la Corne d'Or à Nice. José était un auteur-compositeur qui était déjà monté à Paris pour présenter ses chansons, dont certaines à des grands du Music-Hall comme Yves Montand, Marcel Amont, Charles Aznavour, mais personne n'avait daigné s'intéresser à son talent naissant... De retour à Nice, il continue de créer de nouvelles chansons en rapport avec ses aspirations et ses chanteurs de jazz préférés, et son inspiration fut récompensée en créant une ode à son mentor "Ray Charles"... Il décide alors de voler de ses propres ailes, et après quelques séances de répétitions et de mise au point chez ses parents, le groupe "José Salcy et ses Jam's" (Jam's... pour "jam session") est né !... La formation est alors composé de Raymond Schmidt, 1er guitariste soliste, (guitare framus 1961, ampli R.V. 25 watts à lampes), Jean-Claude Bouvarel, 2ème guitariste soliste, (guitare Höfner type 164 Colorama II, ampli R.V. 25 watts à lampes), Louis Rossi guitare rythmique, (même guitare Höfner, et même ampli), Hugues Hanot dit "Hugo le Boucher", bassiste (guitare basse Framus, ampli R.V. basse 25 watts à lampes, bi-corps) décédé depuis, et Mario Longhi, batteur. Tout notre matériel était acheté chez Gatti-Musique, le meilleur magasin de musique de Nice qui existe toujours en 2010, au 7 rue Hancy, à deux pas de l'Eglise Notre-Dame... Pendant l'été 1961, nous faisons des galas principalement dans les différents "Casinos" de la Côte d'Azur, Nice, Beaulieu-sur-Mer, Beausoleil, Menton, et dans le Var à Saint-Raphaël. Début 1962, lors d'un concert au casino municipal de Nice en première partie de Vince Taylor, un directeur artistique va remarquer José, et lui faire signer un contrat avec la maison de disque Vogue. Je ne participerai pas à cette aventure, ayant été appelé début mars 62 pour rejoindre "Rocky Volcano et ses Rock'N'Rollers", ni Louis Rossi qui va retourner travailler chez ses parents grossistes en fruits et légumes, avant de nous rejoindre en Espagne pour la première tournée et l'enregistrement des deux premiers 45 trs de Rocky Volcano sous le label Belter, à Barcelone. José nous remplace alors par Franck de Luca, un excellent guitariste de jazz, et enregistre avec les Jam's, avant la fin juin 62, deux disques 45 trs EP, à la suite de quoi, les Jam's vont se séparer et José Salcy poursuivra ensuite une carrière solo au cours de laquelle il enregistrera une vingtaine de 45 trs sous 6 labels différents ! |
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L'affiche du concert de février 1962 de José Salcy au Casino municipal de Nice, en première partie de Vince Taylor et les Play Boys, qui le fera remarquer et lui vaudra la signature d'un contrat chez Vogue ! (contribution de Fredéric Dominguez) |
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texte, photos et contact Jean-Claude Bouvarel : jcb21dij@yahoo.fr |
Les Jets Rock (Beauvais) |
Le groupe se forme vers 1961/62 entre des copains de lycée à Beauvais. Les guitares sont accoustiques au départ (ci-dessus à droite), puis le soliste s'équipe avec une guitare Vox et chambre d'échos Watkins copycat. Les premiers baffles et/ou amplis sont fabriqués par le père électronicien de l'un des musiciens. (ci-dessus à gauche) Les JETS ROCK ayant la chance d'avoir un bon chanteur, il peut aborder le répertoire vocal de Cliff Richard et Les Shadows, et va se produire dans l'Oise jusqu'en 1964. Des concerts à Beauvais avec les Bourgeois de Calais, et aussi à Compiègne en première partie de Dick Rivers ou Nancy Holloway, mais aussi le "crochet radiophonique" avec Roger Lanzac où ils arrivent second ! (en haut à gauche) Ils auditionnent même devant le manager des Fantômes, mais reculent devant les propositions faites, sans doute à cause des parents réticents. Le groupe était composé de Jacques Boulanger au chant, Michel Dubois à la basse, Jean Claude Dehuraux à la rythmique, Jean François Desnottes au solo, Hervé Fournier à la batterie, et Gérald à l'orgue. photos et contact Jean François Desnottes : jf.desnottes@worldonline.fr |
Les Leaders (Aniche) |
C'est un groupe de quatre collégiens nés dans les années 45/46 et influencés par les groupes qui déferlent au début des sixties, et par les Shadows en particulier. Ainsi le groupe d'abord appelé au départ "Les Thunders" est composé de Michel Varlet à la guitare solo, de Michel Boivin à la guitare d'accompagnement, de Georges Devenot à la guitare basse, et de Michel Lefebvre à la batterie. |
Les Misfits (Paris) |
Documents et contact : astrecom@aol.com |
Les Monégasques (Nice) |
Fernand "Nicky" Cafiéro, l'ex-bassiste des Tribuns, revient à Nice après son service militaire. Il y rencontre Jean Pierre Massiéra alors leader des Milords, et Pierre Malaussena, qui recherchent un nouveau bassiste et un batteur pour un enregistrement prochain. Il présente le batteur Jean Haumont au groupe et c'est partit. Un premier 45 trs va être enregistré chez Vogue sous le nom des Milords, puis en 1964, un second chez RTM Monte Carlo, sous le nom des Monégasques. Il vont faire beaucoup de scéne et notamment la tournée RMC, avec Michèle Torr, Billy Bridge, Monty, les Jumelles, Evy, Gérard Brent, etc... . Mais Jean Pierre Massiéra quitte le groupe pour monter un studio d'enregistrementr en 1965 et c'est la fin de l'aventure. Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le groupe LES MONEGASQUES, nous ne pouvons que leur conseiller de lire l'excellent ouvrage de Jean Chalvidant et Hervé Mouvet intitulé "La belle histoire des Groupes de Rock Français des années 60" paru en 2001 aux éditions Fernand Lanore 1, rue Palatine - 75006 Paris. Photos et contact Fernand Cafiéro : fernand.cafiero@wanadoo.fr |
Les Migils (Genève) |
En 1962, Gilbert avait la chance de travailler dans un magasin de musique de Genève, et il y rencontre les frères Bieler, Willy et Gilbert venus acheter un ampli Meazzi dont ce magasin était importateur pour la Suisse. Les deux frères se produisaient déjà en spectacle en tant qu'harmonicistes, (c'était l'époque
d'Albert Raisner et de son célèbre trio), et ils souhaitaient ajouter une seconde partie Shadows, car ils étaient également d'excellents guitaristes. Gilbert était batteur et, après avoir trouvé un bassiste copain d'école, les voilà partis en répétitions. Photos et contact Gilbert Buhler : gbuhler@netplus.ch |
Les Ombres (Laon) |
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L'histoire commence à Laon en 1959 par la rencontre de deux copains de collège Max Bréal et Bruno Arrigoni. La proximité de la base américaine de Laon-Couvron nous permet de nous procurer des 45 tours en provenance des Etats-Unis et d'Angleterre. Buddy Holly, Eddie Cochran, Cliff Richard, sont dans nos mémoires avant l'heure Française ! Sur la photo en haut à droite il y a Jean Bawol à la guitare basse qui possédait une très rare basse 6 cordes Ohio "Solist", Bruno Arrigoni à la guitare solo, Richard Léal au Chant; Daniel Blanchard à la rythmique, Gérard Dufflot est à la batterie. A gauche le groupe s'est adjoint la chanteuse Arlette (Berruquier ?) qui deviendra choriste du grand Eddy Mitchell. En bas a gauche le groupe en version instrumentale, le répertoire des Shadows étant largement utilisé. De 1960 a Juin 1962 les concerts régionaux s'enchaînent, principalement dans l'Aisne, mais aussi à Reims, Paris, Bruay-en-Artois, et le Golf Drouot en Mai 1962 ! Le départ à l'armée de Jean et Daniel va mettre fin au groupe. Les «Ombres» se sont retrouvés en 1980 et ont joué pendant une paire d'année. |
Les Ombres puis Les Outlaws (Monaco) |
Le groupe les "Ombres" a été constitué en 1963, avec un répertoire Elvis Presley et Shadows. Il donna pas mal de concerts de prestige à Monaco en présence du Prince Rainier et de la Princesse Grace (bal du sourire photo ci-dessous à gauche). |
Les Ouragans (Metz) |
Les histoires commencent généralement par "Il était une fois ..." ! Mais notre histoire va plutôt commencer par : "ils étaient quatre garçons dans le vent", Jean-Paul, Jimmy, Jacky et Marcel. Tous les quatre réunis par amour de la musique en vogue à l’époque entre 1960 et 1970, le Rock and Roll. Engagés par un chanteur Canadien (Jimmy ASHBY), ils se produisent tout d’abord dans les bases Américaines et Canadiennes de tout l’Est de la France. Le succès venant très rapidement, celui-ci leur permit d’ouvrir les portes du Café des Arts (actuellement Flo) rue Gambetta à Metz. Ce haut lieu de la musique moderne pour les jeunes, était un peu le Golf Drouot de la région Messine. Leur présence fut également remarquée au Moulin de Brouck à Uckange les week-ends et jours fériés. Quelques passages en plein air, au quai de régates à Metz, et dans de nombreuses salles de la région, dont chez ‘’Mouton’’ à Marange-Silvange. Les vrais débuts se firent en 1961, suite à une partie de ping-pong entre Jean-Paul et Marcel. Tous les deux souhaitaient apprendre à jouer de la guitare pour faire du rock, ce qui fut dit, fut fait ! Et suite à une rencontre avec un batteur, le 1er Trio Rock de la région était né sous le nom de "Les Faux Frères". 1962 a vu la naissance du groupe "Les Ouragans", avec Jean-Paul (guitare rythmique et vocal), Michel Buzon (Leader Guitare), Jacky (basse et vocal), Dédé Heiblé (batterie) et Marcel au chant. 1963 :Petit bouleversement au sein du groupe avec l’arrivée du chanteur Canadien Jimmy ASHBY (Headquarter – Château de Mercy). Départ de Michel Buzon à l’armée et remplacement de Dédé par Jimmy Boileau à la batterie. Nouvelle formation : Jean-Paul (Guitare –Vocal), Jacky (Leader Guitare et vocal), Marcel (basse et vocal), Jimmy (batterie) et Jimmy Ashby (chant). Les tournées se succèderont ainsi au rythme de trois à quatre concerts par semaine. Ils se produiront ainsi dans les bases U.S et Canadiennes de toute la région et aussi au Luxembourg et en Allemagne.. Le répertoire est essentiellement composé de reprises d’Elvis, des Beatles, des Stones, de Chuck Berry ou encore des Everly Brothers. 1968 : C’est la démilitarisation des bases de L’OTAN , et Jimmy Ashby rentre au Canada. Nos quatre amis musiciens restant continuent leur route avec un certain succès et ils enregistrent cette année là leur unique 45 tours vinyle, avec 3 chansons de leurs compositions (I don’t Kwow Why – Little Boy Boy Blue – Tell Me When You’re Ready) et une chanson des Everly Brothers (Bird Dog). Deux années plus tard en 1970, le groupe ’’ Les Ouragans ‘’ fait ses adieux à la scène après un ultime concert fin Juillet au Quai des Régates, et les musiciens se séparent d’un commun accord pour vivre chacun de leur coté une nouvelle vie plus calme. Mais en septembre 2008, 38 ans plus tard, le démon de la musique les reprend et le groupe se reforme avec plein de projets, dont l'enregistrement d'un CD de douze titres pour 2010. Photos, texte et contact Hubert REPOVY : lesouragans2009@aol.com |
Les Outlaws (Rueil Malmaison) |
On se réunissait au début à Rueil-Malmaison, dans le garage de ma grand-mère. On avait un matos
ridicule comme la plupart des groupes de l'époque : j'avais une Höfner à caisse (voir photo), le rythmique Jean-Yves une
espèce de gratte bleue innommable où il fallait un serre-joint à partir de la
case 8 pour enfoncer les cordes. Le bassiste avait une basse Egmond. Comme j'avais un
piano à la maison, on l'avait descendu au garage pour l'occasion. Le batteur
avait une caisse claire et une cymbale, et le reste c'étaient des bidons d'huile.
On a commencé comme ça et ça nous a plût. Photos, texte et contact Christian Boileau : boileau.christian@orange.fr NB : Christian est revenu à ses premières amours dans les années 2000 en créant un système d'émulation du son mythique d'Hank Marvin, en réalisant de nombreuses vidéos pédagogiques, ainsi qu'en créant un site consacré aux aspects techniques de ce son : vintage-sounds.freeforums.net |
The Pecknos (Armentières) |
C'était un groupe d'étudiants (Amédée, Zourson, Chomy, Marcel et les autres, photo de gauche), avec un répertoire un peu Shadows et beaucoup variétés. Ce groupe écumait la région d'Armentières près de Lille, dans les années 63/65, pour des soirées de profs, les fêtes des écoles, les entractes de cinémas, (rappelez-vous les "attractions" de l'entracte...!). Marcel intègre même l'orchestre de variétés Jack Defer (photo de droite), où il jourera comme chanteur/guitariste jusqu'en fin 67. Arrêt en 1967 pour cause de départ à l'armée. Trente ans après, Marcel a repris du service dans le même orchestre, qui tourne régulièrement dans le nord de la France, accompagnant Simon Colliez (qui a écrit des textes pour Renaud). L'orchestre Defer (c'est le fils de Jack qui est maintenant aux commandes) est également le fondateur des "Capenoules" ensemble patoisant dont faisait partie Raoul de Godesvarswelde (celui qui a chanté "quand la mer monte"), et il a plusieurs CD et un DVD à son actif. Et dire que tout celà a démarré après que Marcel ait vu les Shadows à Calais en 1962...! Merci à Marcel pour cette belle évocation. Photos et contact Marcel Dumont : marcel.dumont@sfr.fr |
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Tout
a commencé en 1963-64, c'est la rencontre de trois étudiants de
Roubaix, Michel,
Michel (Mickey), et Pierre. Dès les premiers contacts les tâches étaient
distribuées : Michel
au solo, Mickey à la batterie et Pierre à la basse. A
part Mickey, dont le père était batteur qui possédait la batterie Ludwig au
grand complet, Michel avait une
superbe guitare électrique de marque Elli Sound, qu'il conservera jusqu'au bout et
Pierre qui utilisait une guitare Otwin sur un petit Garen 15 watts. Restait
a trouver le guitariste Rythmique. Aprés quelques candidats, dont un avec une
magnifique Strato
Fender blanche qui nous fit baver dès l'ouverture de l'étui, mais il ne
savait vraiment pas en jouer, le choix
final se porta sur Jackie de Mouvaux (59) et sa guitare Kent blanche. |
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Photos et contact Pierre Noppe : phrygane@neuf.fr (NB : malheureusement Pierre nous a quitté en ce mois d'aout 2020 RIP) |
Les Pygmées (Le Pecq) |
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photo 1 - les débuts à la salle des fêtes du Pecq le 3 février 62 photo 2 - avec le chef d'orchestre Fred Adison |
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photo 3 - avec leur marraine Janique Aimée le 11 mai 1963 photo 4 - à la caserne Mortier à Paris en 1964 |
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C'est probablement l'un des groupes qui a le plus de concerts à son actif ! Originaire du Pecq en région parisienne, ce groupe se forme en 1960/61, avec les frères Bertaux, Yvan et Marc, respectivement à la rythmique et à la basse, Patrick Delahodde au solo, et Gérard Pons-Rey à la batterie (photos 1 et 2), qui sera rapidement remplacé par Lionel Magall... L'harmoniciste Willy Bourache les rejoindra également. Ils font leurs premières armes à la MJC du Vésinet et vont d'abord se roder dans des manifestations locales : le 11 février 62, ils participent à la fête des scouts du Vésinet - Le Pecq. Puis en mai 1963, a lieu l'innauguration officielle d'une Maison des Jeunes et de la Culture flambante neuve au Vésinet, en présence d'Alain Decaux, Raymond Marcillac, Eddie Constanttine, et au cours de laquelle Janine Vila (la Janique Aimée du feuilleton TV ) deviendra leur marraine ! (photo 3) Entre temps ils sont rejoins par un jeune chanteur Franki Takya avec lequel ils adaptent le répertoire Cliff Richard. Le 7 juillet 63, ils animent un grand bal à Romilly-sur-Seine avec la participation de Jean Ferrat, puis le 6 octobre, un autre bal à Bois-Colombes, avec au même programme le chansonnier Christian Vebel ! Ils enchainent en novembre avec le gala de l'USP au Pecq, avec Frankie Jordan, Tini Yong. En 1964 le service militaire effectué en région parisienne n'est pas un frein à leur activité, on les vois (photo 4) animant la fête de la Saint-Christophe à la caserne Mortier à Paris ! |
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photo 5 - premier 45 trs photo 6 - Diana photo 7 - deuxième 45 trs |
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Continuant de fréquenter la MJC du Vésinet, il font la connaissance d'une jeune chanteuse "Diana" (photo 6), avec laquelle ils vont faire un sacré "bout de chemin". Diana, de son vrai nom Mireille Caziet est originaire de Villejuif, et à l'âge de 15 ans elle passe une audition et retient l'attention de Loulou Gasté et de Line Renaud qui cherchent de nouveaux talents. Lors d'une venue à la MJC du Vésinet, les Pygmées l'accompagnent au "pied levé". L'idée de cette collaboration fait son chemin puisque notre groupe l'accompagnera sur deux quarante cinq tours, (photos 5 et 7) dont nous allons bientôt (j'espère très fort) pouvoir écouter quelques extraits. Mais ils ont le pied à l'étrier, et Ils vont aller jouer à Armentières, le fief de Line Renaud, à deux reprises en mai 1965, où ils rencontreront Françoise Hardy, Frank Alamo, Colette Renard, Annie Fratellini et bien d'autres... |
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photo 10 photo 11 - avec Willy Lewis photo 12 - à Villers s/Mer |
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Puis ils enchaînent le 15 mai 65 un grand gala au Vésinet avec Gilbert Bécaud, Patrick Raynal, Claude Ciari. Mais l'apothéose viendra le 8 décembre de la même année, et ce qui n'est qu'un rève pour beaucoup d'entres nous, deviendra réalité pour les Pygmées, puisque qu'ils participeront avec Diana à un musicorama à l'Olympia de Paris, avec The Honeycombs, Michel Page, Goldie and the Gingerbread, Los Machucambos (photo 5). Beaucoup d'autres concerts, à Quimper avec Françoise Hardy où ils font le voyage dans la Chrysler New Yorker de Loulou gasté, mais aussi des rencontres avec le batteur Willy Lewis, avec lequel ils font régulièrement des boeufs à Villers S/Mer et au casino de Riva-Bella. C'est à partir de ce moment là que leur bassiste Marc, va commencer à travailler régulièrement avec Willy Lewis et ainsi entamer une carrière professionnelle. photos et contact Yvan Bertaux : yvan.bertaux@wanadoo.fr |
Les Pyranhas (Dunkerque) |
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En 1960, la vague américaine passe outre-Atlantique et séduit notre jeunesse. Pierre BEUGNET - alias KENNY DALONE - organise au lycée Jean Bart à Dunkerque, un concert rock. Pour l’accompagner, il trouve dans son entourage d’autres élèves musiciens doués et motivés. Le concert est un succès. Le groupe des Pyranhas est ainsi constitué de Claude GROUX à la lead-guitare, Jacques VERBEKE à la basse, Guy GENEAU - dit Gégène - à la batterie et Etienne à la rythmique. Le répertoire est constitué de reprises de Gene Vincent, Cliff Richard, Bo Diddley, Chuck Berry, mais aussi de certaines compositions de Pierre et sur scène, reprise des thèmes qui firent la gloire des grands films de l’époque. Réverbération, vibrato, à la limite trémolo étaient en vogue du moment que la formation va utiliser. Les PYRANHAS sont donc le premier groupe "rock" de Dunkerque et entament une carrière de professionnels grâce au manager de l’époque Jack MERVIL (ex-artiste professionnel show-biz devenu manager). Kenny est un très bon chanteur, voix suave ou rauque, transformable à souhait avec une tessiture étendue. Il emballera notre jeunesse locale. Ils font les premières parties de nombreuses vedettes comme "Los Machucambos", "Nino de Murcia", "Gerry Beckles et les Toppers" qui deviendront les parrains du groupe. Leur carrière ne se fera pas essentiellement à Dunkerque. En effet, avoir un manager professionnel leur permettra de naviguer dans beaucoup d’endroits (festival d’Armentières, accompagnateurs de Claude François), dans le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, la région parisienne, la côte vendéenne, etc ... |
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Ils enregistrent également un test-pressing de "Kenny DALONE et les PYRANHAS" disque édité par Jean-Laurent Lefebvre, et qui comprenait quatre titres : Toi qui as - Jungle Twist - Summertime - Sous le ciel écossais. Malheureusement le disque ne sortira jamais. Pour des raisons financières, le groupe se séparera en 1964, tout en restant bons amis. |
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Texte, photos et contact Didier-Patrick BEUDAERT : dbeudaert@gmail.com |
Les Rainbows (Saint-Mandé) |
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Cinq copains forment ce groupe instrumental en 61/62, et répètent à Saint-Mandé (94). Avec un répertoire de jazz new-orleans et un peu d'instrumental Shadows, ils donnent des concerts locaux, ci-dessus au St Mandé-Palace, ou à Paris au Soleil Levant. Le groupe est composé de gauche à droite, de Stéphane Rubinstein au saxo, Richard Gouezou, Daniel Saulnier, Marc Spagni à la rythmique, et Daniel Diot à la Batterie. Le groupe cessera en 63/64 pour cause de départ à l'armée. photos et contact Daniel Diot : danieldiot@neuf.fr |
Les Rapaces (Nantes) |
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A Nantes en 60-61, grâce à la proximité de la base américaine de Saint-Nazaire ont avait la possibilité d'avoir des imports vinyls US dernier cri, alors entre copains, on gratte sur "King Créole" d'Elvis Presley et "Rock Around the Clock" de Bill Haley, etc ... Avec mon copain Michel on forme un groupe, avec Jean-Claude Bompais dit "Jack" au solo, Michel Arrive dit "Tony" au chant, Michel Brodeur alias "Dean" à la rythmique, Daniel Barbier "Dany" à la basse et Jean-Hugues Leheco dit "Lemy" à la batterie. Nous avions acheté nos guitares à crédit dans le magasin de musique de Mr Simon à Nantes. J'avais choisi une Ohio, Michel une Royal, et Dany une Klira. Nous n'avions pas d'amplis, soit on les louait, soit on nous les prêtait. Par la suite nous changerons souvent d'instruments pour des Welson, Eko, Höfner et nous aurons même une petite sono Philips fabriquée sur mesure. On s'appellera "Les Rapaces"... sans chercher s'il existait déjà un groupe de ce nom. Notre répertoire sera composé de reprises en français mais aussi en anglais, de Gene Vincent et Elvis Presley. En 1961, kermesses, bals et concerts se succèdent ... ! |
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L'année 1962 est une excellente année pour le groupe qui remporte le 29 avril le tournoi des guitares électriques et est gratifié de la première coupe de Rock à Nantes ! Pour ce concours, nous avions eu comme impératif la création d’un morceau, alors comme le twist commençait à arriver en France, nous avons fait « Rapaces Twist ». A cette occasion on a intégré une copine qui était notre danseuse de twist : Yannicke. Pour fêter cet évènement et garder un souvenir, nous décidons de faire graver un disque vinyl. On est allé enregistrer au studio Scriptone rue de la Barillerie à Nantes, et c’est mon père dans son break qui nous a emmenés avec tout le matériel. Nous avons choisi quatre titres hyper-connus : "Est-ce que tu le sais", "Hey Pony", "Be Bop a Lula", et puis "En avant l’amour", des Chats Sauvages. Ce sera le 1er EP Nantais, une série très très limitée hélas, et distribuée aux copains et à la famille ... mais il est coté dans Jukebox Magazine ... ! J'avais dessiné une jolie pochette (ci-dessous) au format 45trs 17 cm, mais le disque nous a été livré au format de 20 cm dans une pochette anonyme marquée "Disques Pyral", quel dommage ! |
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Egalement cette même année 1962, nous assistons au premier concert de Johnny à Nantes qui nous donne une dédicace...et nous invite à Paris ! Le groupe va continuer à se produire en Bretagne dans les différents festivals, les kermesses ...etc. En 1963 nous agrandissons la formation avec un Rapace en plus soit quatre guitares (photos ci-dessous). |
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Mais évidemment "Les Rapaces" n'échapperont pas au sort commun des autres groupes de l'époque, et vers la fin 1963, c'est le départ pour le service militaire pour certains, les filles pour d'autres, auxquelles s'ajoutent les sollicitations d'autres groupes, et qui signent la dissolution des Rapaces. photos, texte et contact Jean-Claude Bompais : jcbguit60@gmail.com
PS : Je vous invite à retrouver plus en détail l'histoire des Rapaces avec plus de photos, et une interview de Jean-Claude Bompais sur le site des guitares Jacobacci. Il nous y présente également sa très belle collection de guitares d'époque. C'est ici : http://lesguitaresjacobacci.free.fr/JeanClaudeBompais/page00.htm . |
Les Red Rooster's (Grand Quevilly) |
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C'est en 1964/65 que furent créés les Red Rooster's, premier groupe de pop-rock de Grand Quevilly (76). Composé de Mick à la guitare, de Brian à la basse, de Pat à la batterie, et de Mat à la guitare solo. Premier concert à l'église de St Lucie, puis une représentation au Havre avec un groupe de danse. Quelques changements de musiciens avec Don qui va remplacer le batteur, Jack qui va remplacer le soliste et même Christ au chant et au tambourin ! Lutz fut notre impresario. Nous avons joué plusieurs fois à la Renaissance à Soteville (76) Le groupe fut dissout en 1966. photos et contact Alain Laderriere : alain.laderriere@wanadoo.fr |
Les Rocky (Paris) |
En 1960, le succès remporté par le trio RAISNER me donna l’envie de les imiter et de créer un trio d’harmonicistes, LES HARLEN qui devinrent les ROCKY en 1961. Nous faisions principalement les entractes dans les cinémas… Eh oui, à cette époque, on pouvait passer son après-midi au ciné,
car il y avait un documentaire, les actualités, un entracte avec attraction et le grand film. Ce trio remporta une médaille d’or, ma première… texte, photos et contact Alain Robin : alain.robin526@orange.fr |
The Savages (Paris) |
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En 1962 le groupe "les sauvages" (photo de gauche et de gauche à droite) est formé de Ellie Dill à la batterie, Pierre Fanen à la rythmique, Roger Didier au solo, et Gérard Barrot à la basse (en fait et comme beaucoup d'entres nous, une 6 cordes normale faisait office de basse). A la fin des années 60, le groupe fait à présent du "Cream" avec (photo de droite et de gauche à droite) René Lebhar, Gérard Barrot, Gérard Klein (invisible à la batterie) et Roger Didier. Quelques uns d'entres-eux sont devenus d'excellents musiciens professionnels. photos et contact Roger Didier : studio57185@msn.com |
The Scamps (Nanterre)
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Le groupe "The Scamps" s'est formé en septembre 1965 à Nanterre en région parisienne. Avec mon copain Joël Graton, que je connaissais depuis plusieurs années, nous jouions de la guitare pendant nos vacances à Pornic. Un jour, il vient me voir chez mes parents à Asnières et m'annonce qu'il avait trouvé deux autres copains, un bassiste et un batteur débutant, et qui voulaient faire du Shadows. Notre groupe était né ! Il était donc composé de Joël Graton au solo, qui sera remplacé à son départ au service militaire par Pierre à la rythmique, moi-même prenant alors le solo, de Jean Develter à la basse qui sera remplacé par Guy Le Morvan, et de Christian Albouys à la batterie. Pour le matos, je m'étais construit une "simili Strato", avec l'aide d'un vieux menuisier, compagnon du devoir... un as ! Mais je n'avais que peu de connaissances en lutherie et le manche de cette guitare se retrouva être en ... chêne massif, avec crosse rapportée pour pouvoir garder l'inclinaison ! La caisse en contreplaqué, était recouverte de simili cuir rouge et équipée d'un pickguard blanc. Elle n'était pas très juste au delà de la 8ème case... mais je vais la changer pour une Elli-Sound Italienne. Sur la photo de gauche qui date de 1966, on aperçoit nos guitares Höfner, Eko, Fasan pour la basse et Elli-sound. Pour les amplis, finances obligent, un ampli Suprem pour le rythmique, un Merlaud AM15 (15 watts) avec baffle maison pour le bassiste, et un Merlaud AM30 (30 watts) avec baffle maison équipé de deux HP Audax (F30PA12) pour moi. Nous répétions à la Folie-Nanterre dans un local prêté par la section PC du coin, et nous commençons à faire des bals sur Nanterre, Colombes et Bois-Colombes. Pour celà, nous avions recours à un bon copain qui jouait de l'accordéon (un premier prix de Paris, svp !), et occasionnellement à un harmoniciste. Au fil des années, l'équipement et la composition du groupe change avec un nouveau batteur Guy Pointeau sur Ludwig, avec également le regretté Jean-Paul Legros à la rythmique sur Fender Jaguar et Vox. Le bassiste joue maintenant sur Fender Précision bass et Vox Super-foundation, et moi-même sur une Stratocaster fiesta red série L rachetée à un copain, un ampli Fender Bandmaster et une chambre d'échos Wem (photo de droite). Je suis également le chanteur du groupe, avec quelques titres qui étaient des standards d'Elvis Presley, d'Eddie Cochran, voire de The Shadows themselves ou de Cliff Richard ! Nous continuons à faire des bals. Nous remportons un concours de groupes à la MJC de Sartrouville, puis le groupe cessera ses activités au cours de l'année 1972. |
Trois morceaux enregistrés par les Scamps dans les années 70, avec les moyens du bord ! Le premier morceau s'intitule "Guitar voïce" . et, en 1989 j'avais envoyé la cassette à Bruce Welch qui m'avait répondu. J'ai conservé précieusement cette lettre que voici :
NB : je viens d'apprendre avec tristesse la disparition de Joël Touze ce 5 avril 2016 - RIP |
Texte, photos et contact Joël Touze : begood.touz@wanadoo.fr |
Les Shazams (Rouen) |
Texte, photos et contact Mik Renaud : adrenaud@hotmail.fr |
Les Silver Stars (Paris) |
"Les Silver Stars" étaient le groupe dans lequel jouait comme bassiste mon copain Victor. Ils sont passés à plusieurs reprises au Golf Drouot, et ont accompagné un jeune chanteur encore peu connu qui s'appelait "Vigon", avant que ce dernier ne rejoigne "Les Lemons" avec un clavier qui s'appelait "Michel Jonasz". Comme beaucoup d'autres, le groupe a été dissous vers 1966 pour cause de service militaire. |
Les Sky Knights puis The Johns (Malakoff) |
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En 1962, deux copains se motivent pour apprendre la guitare, leurs modèles : les Shadows ! Avec leurs guitares classiques, l'un fait le solo, l'autre l'accompagnement. Pour passer à l'électrique, pas de sous, ou juste assez pour acheter des micros bas de gamme ! Alors pour le reste, et comme beaucoup, le bois, la scie, la lime. Une guitare, puis la basse, puis les amplis sont faits maison ! Ils trouvent un batteur avec une batterie offerte par son cousin le grand batteur de jazz Charles Saudrais, puis un autre guitariste et le groupe au complet joue un répertoire Shadows et un peu Spotnicks. Les premiers salaires passent dans l'achat d'une chambre d'échos Dynacord. Le 14 avril 1964, ils participent au Championnat de France de guitare électrique à l'Olympia où ils terminent 3éme en finale, puis également à des soirées au Golf drouot en y accompagnant Sylvie qui venait chanter comme Johnny et bien d'autres chanteurs et groupes de guitares électriques. Le groupe était composé de : Gérard Gabriel au solo, Jean Pierre à la Rythmique, Jean Jacques London à la basse et Jean Claude Gavoux à la batterie. Le groupe prendra le nom de "The Johns", car après le départ de Gérard, remplacé par Jean-Marc, tous les membres avaient un prénom commençant par Jean ! Le groupe continuera les tournées puis se séparera peu après avec les départs à l'armée des guitaristes, cependant que le batteur Jean Claude Gavoux continuera dans divers autres groupes et accompagnera notamment "Les Surfs". Photos et contact Gérard Gabriel : m.gabriel@chello.fr |
Les Spectres (Villeneuve St Georges) Les Punch (Massy Palaiseau) |
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Les Spirits (Douai) |
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photos texte et contact Jean-Marie Péru - Jacques Dufourmentelle : jean-marie.peru@orange.fr jacques.dufourmentelle@wanadoo.fr |
Les Stars (Maisons Alfort) |
C'est sur les bancs de l'école primaire Édouard
Herriot de Maisons Alfort, que naquit ce groupe au début des années soixante,
baigné par l'influence des "Shadows" et des groupes stars de l'époque, comme les
fantômes et les chaussettes noires, tous issus de la région. |
Les Skulls (Maisons-Laffitte) |
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Deux copains, Alain Bertrand et Philippe Dandino forment un duo dès 1960, et interprètent des compos personnelles très simples et quelques vocaux chantés par Philippe. Le groupe basé à Maisons-Laffitte (78) s'étoffe très rapidement avec l'arrivée de Bernard Karl à la basse, et de Alain Truffaut à la batterie. Fauchés comme tous les jeunes de l'époque, les guitares seront de fabrication maison. Alain et son frère Jacques s'y collent et fabriquent les deux guitares (les très célèbres AJB...), que l'on peut voir sur la photo ci-dessus. La blanche à gauche,tenue par Alain, est une première mouture qui évoluera au fil des années : le corps est calqué sur celui d'une guitare espagnole et la tête, très originale avec cette disposition des mécaniques en 4/2, n'est pas sans rappeler la forme d'une Antoria ... (si..si...!) Quant à la basse, à droite, réalisée par Jacques, elle possède des mécaniques de contrebasse car bien évidement, il était impossible au début des années 60 de trouver de l'accastillage pour basse électrique et encore moins de pièces Fender. En 1963, le groupe enregistre même au studio école de la Muette à Maisons-Laffitte, et Alain nous a promis un aperçu que nous attendons avec impatience. Après 1965 et au fil des départs à l'armée, le groupe sera rejoint par Michel Watris, puis par Jean Pierre Alarcen qui deviendra un des meilleurs guitaristes de rock français. Il s'arrêtera définitivement en 1967. Quand à Alain nous savons qu'il est maintenant le guitariste rythmique de "guitar express". photos et contact Alain Bertrand : bertrand.ajb@infonie.fr |
Les Steamers (Jouy le Moutier) |
J'ai appris la guitare, d'abord rythmique en 1961 à Paris (aux Gobelins) avec un professeur privé, à raison d'une heure par semaine (mes parents m'offraient les cours...) pendant mes études. Très vite je me suis passionné pour la guitare électrique (mes parents m'ont acheté une guitare Klira pour Noël, avec un ampli 15 watts Garen) et j'ai commencé à jouer des solos dans les styles rock, variété et jazz. Un ami de longue date avec qui j'avais fréquenté l'école primaire, Michel Vanceunebroecke, m'a rejoint en 1962 pour accompagner mes solos à la guitare rythmique. Nous avons cherché un endroit pour répéter sans déranger les voisins ... et rencontré Albert Parquet, fils d'agriculteur de Jouy le Moutier, qui s'est mis à la guitare basse (Höfner) et nous a trouvé fort à propos une pièce (chambre à grains) au premier étage d'une grange appartenant à son grand-père (toujours à Jouy le Moutier) qui estdevenue notre salle de répétition. En 1963, nous avons rencontré Luc Prigent, qui a accepté d'assurer la batterie et nous avons créé le groupe "Les Steamers", nom inspiré par le décor que nous avions installé petit à petit dans notre salle de répétition, à base d'éléments marins (roue de gouvernail en bois et hublots en laiton), rappelant les bateaux à vapeur à roues à aubes qui naviguaient sur le Mississippi au 19ème siècle. Nous nous sommes aussi dotés (toujours avec l'aide des parents ... !) de deux autres amplis Garen, un 15 watts pour la guitare rythmique et un 30 watts pour la guitare basse et aussi d'une vieillebatterie retapée par nos soins !... Nous avons commencé à jouer dans les salles de la région où nous avions une certaine notoriété et sommes devenus membres du Club des Variétés de l'Ile de France. De façon progressive et naturelle, notre salle de répétition est devenue le lieu de rendez-vous du samedi soir de tous les copains des environs qui venaient danser avec leurs petites amies sur nos interprétations des morceaux des Shadows, Spotnicks et autres groupes. Les copains et copines de Paris (j'étais alors élève de l'école Estienne - boulevard Auguste Blanqui - Paris XIIIème) n'ont pas tardé à fréquenter régulièrement notre "club" improvisé et tous les samedi soirs nous avions entre cinquante et quatre vingt personnes qui s'entassaient vaille que vaille pour faire la fête aux sons des guitares. Notre salle, aménagée avec un bar en planches, des tonneaux vides comme tables, des tabourets et une petite scène en fond est devenue le "Long River Club" où nous recevions aussi d'autres musiciens amis de la région (Les Farfadets, Jean-Pierre Christian entres autres...) et aussi de Paris. Ces fêtes privées du week-end, où la musique était reine, ont duré deux années avant que les proches voisins ne se plaignent du bruit occasionné par les voitures qui démarraient et les portières qui claquaient à n'importe quelle heure de la nuit du samedi au dimanche ! Pour la musique, nous avions pourtant pris la précaution de fixer des matelas à l'intérieur des fenêtres pour "étouffer" au maximum le son des guitares et de la batterie ... ! Au début de l'année 1965, deux pétitions des riverains sont arrivées au commissariat de police et on nous a gentiment conseillé d'être plus discrets ! Par ailleurs, les études terminées, nous entrions tous dans la vie active ou étions appelés pour le service militaire et l'aventure des "Steamers" s'est arrêtée à ce moment là ... ! Quelques-uns d'entre nous, dont Michel Vanceunebroecke, Luc prigent et moi-même avons continué la musique et évolué vers d'autres genres (Country-Music, chanson française) mais sommes restés très nostalgiques de ces années 60 où tout était possible avec peu de moyens et beaucoup d'enthousiasme .... ! photos et contact Dominique Naudin : domdeloise@laposte.net |
Les Strangers puis Les Latins (Paris) |
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Nous étions une sacrée bande de copains d'enfance habitant tous le même quartier dans Paris. Il s'agissait du 11ème arrondissement et plus précisémment de la rue de Montreuil (quartier du meuble, des ébénistes, menuisiers, sculpteurs sur bois, vernisseurs, tapissiers...). Notre point de ralliement ou MJC de l'époque était une "mission catholique Italienne" ouverte à tous. Nous y avions une activité débordante (tennis de table, football, cyclisme, etc). Le "déclic" de pratiquer de la musique en groupe fût la sortie du premier 45 tours des Chaussettes Noires début 1961. Nous décidions alors de former les STRANGERS. Le guitariste soliste Rogerro Callogero, très jeune sicilien et maîtrisant déjà l'instrument emprunta, dans un premier temps, la guitare jazz de son père. Le guitariste rythmique Claude Costello, avec l'aide de ses parents, acheta son Ohio associée à un petit ampli de 15w "stimer". Le batteur Michel Benchimol, cassa sa tirelire au bénéfice d'un ensemble caisse claire/cymbale. André Dubarle se chargea de chanter, affectionnant beaucoup Eddy Mitchell et son répertoire. Après quelques mois et peu de petits concerts, nous prîmes une autre orientation en nous attachant les services de deux nouvelles recrues : Adrienne Amata (soeur de notre copain Alphonse) chanteuse expérimentée franco-italienne, (maîtrisant parfaitement le répertoire de Little Tony et Adriano Celentano) et Norbert Artegoïcha, espagnol, excellent soliste-chanteur, déjà vedette à Valence dans le style des Everly Brothers. Je pris alors la basse en m'équipant d'une Hofner blanche (630 F chez Beuscher) et d'un ampli assemblé "maison" avec caisse bois aggloméré recouverte de skaï, forme inspirée des Garen, avec deux haut-parleurs Audax 25 cm, amplificateur Merlaud 25w, (tout le matériel technique acheté chez Cibot Radio à deux pas de chez nous, place Faidherbe). Les deux solistes avaient alors changé leur guitare pour des Eko pailletées. Les LATINS étaient nés....! A notre actif de nombreux concerts en région parisienne, dont plusieurs passages aux tremplins du mythique Golf Drouot. Comme la plupart des groupes, le départ pour nos obligations militaires fin 1963, sonna hélas le "glas" de notre belle aventure.
texte photos et contact André Dubarle : andre.dubarle@9online.fr |
Les Swingsters et les Schmoldus (Paris) |
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Mon parcours musical a commencé fin 1960 lorsque j'ai fréquenté Jean Pierre, le premier batteur des "Chaussettes Noires" et Claude Moine (qui s'appellera plus tard Eddy Mitchell) parceque nous travalliions tous les trois dans la même société (non, ce n'était pas le Crédit Lyonnais
!). J'allais assister aux répétitions des "Five Rocks" dans une ancienne salle de cinéma désaffectée, rue Saint Dominique à Paris. Lorsqu'ils ont signé leur contrat chez Barclay, ils ont quitté cet endroit qui s'est retrouvé, du jour au lendemain, fréquenté par pas mal de jeunes qui auraient voulu suivre le même chemin (par exemple "Dany Logan et les Pirates" ou Gérard Layani le compositeur de "Requiem pour un fou", qu'il a réussi par la suite à faire chanter par Johnny). Je n'avais
pas forcément cette ambition, mais je suis resté dans cette salle parcequ'il y avait des gens sympathiques, en particulier celui qui faisait les maquettes des groupes plus ou moins doués, sur un bon magnétophone pour l'époque, suivies d'une gravure sur vinyle ! En parallèle, un certain Gérard Blondiot m'avait contacté pour faire partie de son groupe (photo de droite). Notre nom était « Baby Gérard et ses Schmoldus » qui allaient devenir « Lucky Blondo et les Lucky Stars » avec bibi à la guitare lead. Le bassiste se prénommait Hubert, mais je ne me souviens plus des autres musiciens, d’autant plus qu’ils ne sont pas restés longtemps avec nous. Les deux autre guitaristes de la photo ont en effet été supprimés, Lucky Blondo ayant repris le rôle du rythmique lorsque Fontana lui a avancé de quoi acheter une Gibson 125 T. L'aventure a duré environ un an, avec des concerts et deux disques chez Fontana. Lucky Blondo a fait ensuite la carrière solo que l'on sait. texte photos et contact Gilbert Lerner : gilbert.lerner@neuf.fr |
Les Tribuns (Paris) |
En 1962, Claude Couchet chanteur-guitariste rassemble autour de lui Jackie Courtillat à la guitare solo, Fernand "Nicky" Cafiéro qui est équipé d'une basse Wandré/Davoli au look si particulier, Jean Haumont à la batterie et le groupe "Claude et ses Tribuns" est né ! Doté d'un solide bagage musical et de titres originaux composés par Claude, cette équipe va frapper à la porte des disques Pacific où, après une audition ils sont aussitôt signés et vont enregistrer trois 45 trs EP dans la seule année 62. Ils font beaucoup de scène et se produisent notamment à l'ABC où ils vont rencontrer les jumelles Micheline et Jacqueline Fournier qu'ils vont inviter à venir danser sur scène, (et elles enregistreront un disque quelques mois après sous le nom des "Jumelles"). Ils vont jouer au même programme que les Fantômes, vont faire une tournée avec le cirque Bouglione où ils accompagneront Georges Guétary. Ils fréquentent assiduement le Golf Drouot et obtiennent le "prix du Golf Drouot". Ils sont appréciés par Henri Leproux qui les fait participer au jury du tremplin. En 1963, suite au départ de Nicky et Jackie au service militaire, deux nouveaux musiciens arrivent Christian Humbey à la basse et Jean Pierre Trauchut-Giraudon (futur Grégory Ken) à la guitare solo. Ils enregistrent alors leur quatrième 45 trs avec "Les Cavaliers du feu, Les Filles c'est comme çà, Le Stomp, et Loin de toi", qui sera le dernier et le groupe se séparera dans l'année. Nicky et Jean rebondiront en allant créer les Milords puis les Monégasques. |
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le groupe CLAUDE ET LES TRIBUNS, nous ne pouvons que leur conseiller de lire l'excellent ouvrage de Jean Chalvidant et Hervé Mouvet intitulé "La belle histoire des Groupes de Rock Français des années 60" paru en 2001 aux éditions Fernand Lanore 1, rue Palatine - 75006 Paris. Photos et contact Fernand Cafiéro : fernand.cafiero@wanadoo.fr |
Les Vicomtes (Paris) |
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Au commencement (pas du monde, mais en 1961), imaginez une
bande de filles et garçons qui, au bout d’un mois de bronzage et conneries diverses sur
la plage de la Tranche-sur-mer, s’emmerdent et cherchent autre chose…L’un
jouant un peu d’accordéon, l’autre couinant à la clarinette, qui débutant à la
trompette, qui tapant sur un tambourin fit qu’un jour l’un d'eux dit : « et
si nous jouions au casingue, on demande au patron de répéter dans
la journée et on lui fait un concert le soir ? ». C’est ainsi que naquirent Les Beckey Boys qui devinrent dans
les mois qui suivirent "LES VICOMTES". Et puis, en 1964, comme souvent, des éléments quittent le groupe, d’autres arrivent et ça repart avec un nouveau disque sous un nouveau nom : LES FLANEURS., dont l''histoire est racontée plus haut. |
Les Victors (Saint Maur) |
Groupe créé en 1965 à Saint-Maur 94, par François Guidon (guitare lead et
chant), avec Serge Chauveau (guitare rythmique et vocal), Michel Baron (basse), et
Alain Cahen (batterie). texte photos et contact Serge Chauveau : serge.chauveau@hotmail.fr |
The Vostocks (Sarrebourg) |
Le groupe a été fondé par une bande de copains qui faisaient tous partis de la section "guitare" de l’accordéon-club HAURY de notre ville. Un accordéoniste et aussi guitariste du nom de Jacky Bonneau eu l’idée de créer un groupe de guitares électriques, et ce fût fait. Au départ de cette nouvelle aventure nous n'étions que trois, car des bassistes il n’y en avait pas dans la région, mis à part 2 ou 3 contrebassistes qui ne voulaient pas jouer avec nous ! Donc un quatrième larron a intégré notre ensemble musical, mais nous n’avions toujours pas de guitare basse……….le dernier arrivant René Doeur a été bombardé bassiste d’office, aussi tôt dit et fait ! Il a fallu trouver un nom qui « sonnait » actuel, nous avons tous bien réfléchi et trouvé THE VOSTOCKS, clin d'oeil aux SPOTNIKS, car c’était à la mode à ce moment là ! La batterie était tenue par Gérard Reichard et la guitare solo par moi même. Notre musique était simple mais elle sonnait " twist et rock’n'roll". Je ne vous parle pas des amplis, car nous n'en n’avions pas, d’une soirée à l’autre un magasin de sonorisation nous prêtait deux amplis Bouyer à condition qu’on lui fasse de la publicité ! Les guitares étaient à ce moment là des Kent. Ce fût les premiers pas de notre musique appelée" moderne". Le groupe dura quelques mois, puis se sépara me permettant d'intégrer une nouvelle formation : "les cyclones" (voir plus haut). texte photos et contact Bertrand Krieger : krieger.bertrand@live.fr |
Willy DAN et Les Ombres (Nice) |
Le groupe se forme à Nice (Alpes-Maritimes), au début de l'année 1960. Pour éviter de faire trop de bruit, nous nous retrouvions au « Storyville-Club », 46 rue de France à Nice, club de jazz créé en décembre 1959 (jusqu'en 1967), par Jean-Marie "Jeannot" Auda, et nous répétions les après-midi… Le groupe était composé de Raymond Schmidt bon guitariste de jazz, de "Ralph" à la batterie, de Hugues Hanot dît "Hugo le boucher" à la basse, de mon ami d'enfance Louis Rossi à la guitare d’accompagnement, de moi-même Jean-Claude Bouvarel à la guitare solo, et nous avons formé avec Georges Pageard, chanteur crooner, qui chantait des chansons du répertoire de Dick Rivers, notre premier groupe « Willy Dan et ses Ombres » en 1960. Nos guitares étaient pour Louis, Raymond, Hugues et moi des Höfner, Louis et moi avions des amplis de 25 watts de marque "R.V". (La marque "Radio-Vidéo" était distribuée par Major-Conn à Paris). Notre premier contrat a été le réveillon du nouvel an à l’hôtel « Grand Hôtel » de Valberg (Alpes-Maritimes)… La nuit de la Saint-Sylvestre à la neige en 1960 ! Quel pied… Nous avons joué toute la nuit, Willy avait un répertoire très Rock’n’roll et reprenait les meilleurs tubes de Dick Rivers des « Chats Sauvages », de Gene Vincent, d'Elvis Presley, des "Chaussettes Noires" avec Eddy Mitchell… Puis notre premier grand gala, ce fût pour la soirée du Véglione du Carnaval de Nice en 1961, au Casino Municipal de Nice, Place Masséna… Comme ce fut le cas pour beaucoup de groupes de cette époque, le départ au service militaire au deuxième trimestre 1961, de notre chanteur "Willy Dan" à Trèves en Allemagne, où il chantait, accompagné par des copains de régiment dont un certain Jacques Dutronc, sonna la fin des Ombres, dont les musiciens rebondirent pour aller créer le groupe "José Salcy et ses Jam's", dont l'histoire est racontée plus haut. |
texte, photos et contact Jean-Claude Bouvarel : jcb21dij@yahoo.fr |
Les X (Calais) |
L'histoire des "X", groupe instrumental originaire de CALAIS, tourne autour de 2 guitaristes, Yves Foucard et Michel Farroux qui m'ont débauché de mon groupe de l'époque "les Driftins". Il y avait un batteur Daniel Joly et le soliste Jean-Paul Leprince c'est à dire moi-même. Nous avons travaillé sur les musiques instrumentales de l'époque, c'est-à-dire SHADOWS, SPOTNICKS, FANTOMES etc .... époque riche et formatrice en jeunes guitaristes, époque des "Bourgeois de Calais" nos vedettes régionales. C'était la douce époque où l'on fabriquait soi-même sa guitare, ses micros, son baffle, son ampli et son effet vibrato. J'avais une Ohio rachetée aux "Bourgeois de Calais", et la basse et la rythmique étaient de fabrication maison. Le rêve de posséder une chambre d'écho s'est matérialisé par l'achat d'occasion d'une superbe WATKINS Copycat ... et d'un ampli VOX AC30 sur lequel nous branchions deux guitares. Le groupe est resté uni jusqu'à mon départ au service militaire, ou j'ai été avantageusement remplacé par Jacques Dusautoir (qui est bassiste des actuels Bourgeois de Calais ). Le rythmique Yves Foucard est hélas disparu, ce qui nous a fait à tous un grand trou dans le coeur. Quand je suis rentré de l'armée la musique instrumentale était hélas passée de mode, période très déstabilisante pour un ex-instrumentaliste, où il a fallu alors se familiariser avec Jimmy HENDRIX, Eric CLAPTON etc.... |
texte photos et contact Jean Paul Leprince : ecnirpel@aol.com |
Les Zodiaques (Région Parisienne) |
Alain Dubos et Alain Lucidarme voisins et amis depuis la
petite enfance, ont ensemble eu le choc d'entendre le son des Shadows avec Apache en 1960 puis le premier album
Shadoogie, et Blue Star, en 1961 : c'est çà qu'il fallait faire ! photos et contact Jacques Cérini : jacquescerini@gmail.com |
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